J’ai le plaisir de vous partager mon interview réalisée par Judith Gillet.
Judith est une graphiste de talent spécialisée dans l’accompagnement des thérapeutes. Elle les aide à faire rayonner leur activité, pour la développer avec confiance et fierté. Pour en savoir plus sur son offre, je vous invite à faire un tour sur son site Internet. Et pour les personnes qui souhaiteraient suivre son actualité, je vous conseille de vous inscrire à sa newsletter « Alignée » et de la suivre ici sur Instagram.
Car chaque mois, Judith propose une interview à un.e thérapeute pour mettre en lumière son activité et sa pratique. Et pour le mois de septembre, c’est moi qui ait eu la chance d’échanger avec elle au travers d’une interview sur l’accompagnement que je propose en hypnose.
Ainsi, dans cet interview, je parle de ma rencontre avec l’hypnose, de ma façon de pratiquer avec les émotions, de l’utilité de l’hypnose, de l’auto-hypnose, de Psychonaute... ET de mes futurs projets.
Interview : Elsa Couteiller, hypnologue
Bonjour Elsa, tout d’abord merci d’avoir accepté de participer à cette interview ! Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Avec plaisir Judith, merci de me recevoir !
Je suis Elsa Couteiller, hypnologue praticienne en hypnose ericksonienne.
J’accompagne en séance d’hypnose individuelle les adultes, les adolescents et les enfants qui ont besoin d’un coup de pouce pour changer.
Je reçois en présentiel dans mon cabinet privé à Saint-Mandé (dans le 94, tout proche de Paris) ou à distance (en visioconférence et par téléphone).
Je suis également la maman d’un petit garçon de 17 mois. Et je suis aussi fan d’Harry Potter et de karaoké.
Pourquoi as-tu choisi la voie de l’hypnose ?
Avant de découvrir l’hypnose, cela faisait un moment que je réfléchissais à une façon de réorienter ma vie professionnelle. Le monde de l’entreprise ne me convenait pas, j’avais envie d’indépendance et ma créativité me donnait plein d’idées de projets.
Le déclencheur de ma découverte de l’hypnose, c’est un grave accident de voiture qui m’a laissée avec des séquelles physiques pendant de nombreux mois et surtout une belle phobie de la voiture.
J’avais beau essayé de me « raisonner », la peur ne faisait qu’augmenter devenant de plus en plus irrationnelle.
Je suis donc venue à l’hypnose d’abord en tant que cliente, toquant à la porte d’un hypno en désespoir de cause. Et j’ai adoré.
Qu’est-ce qui t’a le plus plu dans l’hypnose à ce moment-là ?
Non seulement j’ai pu me libérer de cette phobie mais j’ai aussi complètement adhéré à la philosophie de l’hypnose qui nous dit qu’il n’y a rien à ajouter, rien à enlever chez chacun d’entre nous.
Il y a juste à réorganiser nos ressources à l’intérieur. Cela veut donc dire que nous avons déjà en nous l’ensemble des capacités pour aller mieux, dépasser une difficulté, mettre en place un changement.
Finalement, nous avons donc juste besoin parfois d’un guide extérieur pour déblayer le terrain et activer les bons leviers.
Et ça c’est très important pour moi : l’autonomie dans le changement afin de ne pas être dépendante de quelqu’un ou de quelque chose. Au contraire, trouver le chemin en soi pour changer.
Et puis il y a un autre aspect non négligeable de mon choix de l’hypnose : c’est une approche qui joue beaucoup avec la porosité entre le réel et l’imaginaire, entre un ici et maintenant et un ailleurs cherchant à provoquer une plus grande connexion à soi.
Je suis une personne très créative, toujours dans cette ambivalence moi aussi. Et puis comme c’est une approche qui impose un travail au cas par cas, cela demande de grandes capacités d’adaptation. Car on ne sait jamais à l’avance comment une séance va se dérouler. Et pour moi, cela va directement puiser dans mes capacités de création et d’imagination.
Alors forcément quand j’ai commencé à marcher sur la voie de l’hypnose, j’ai senti comme un alignement se faire en moi. J’allais non seulement pouvoir utiliser toutes ces capacités mais en plus ça allait aider des gens.
Comment t’es tu formée ?
Je me suis formée à l’Académie pour la recherche et la connaissance en hypnose ericksonienne (« l’ARCHE »). C’est une école qui a été fondée il y a une quinzaine d’années maintenant par Kévin Finel. Le siège est à Paris dans le 20e et il y a plusieurs centres en France et à l’étranger.
En quoi consiste l’hypnose que tu pratiques exactement ?
Je dirais que mon style d’hypnose se focalise sur les émotions. On me décrit depuis toute petite comme « hypersensible ». J’en ai fait une force que je mets au service des personnes que j’accompagne.
Car les émotions intenses font partie de ma vie depuis toujours. J’ai appris à vivre sereinement avec, à les accompagner et même à leur parler. Les émotions, c’est mon truc. Vraiment.
De l’arrêt du tabac, au deuil en passant par les traumatismes ; dans le fond, je fais toujours travailler sur la même base : les émotions.
Mes grandes capacités d’empathie et d’écoute forment, en séance, un duo de choc. Elles me permettent d’accompagner en toute humanité.
On me pose souvent la question « quel type de personne j’accompagne ? Pour quel genre de demande ? ». Et plus le temps passe et plus je réalise que très régulièrement, j’accompagne des personnes vivant ou ayant vécu des expériences douloureuses et/ou traumatisantes qui génèrent des émotions très intenses, difficiles à vivre.
Ce qui m’anime en tant qu’hypnologue, c’est d’aider ces personnes à traverser leurs émotions pour avancer dans leur vie. Pas à passer outre, pas à dépasser, pas à mettre de côté. À traverser.
Comment se déroule une séance ?
Il n’y a pas vraiment de séance type. Je m’adapte à 100% aux besoins de la personne accompagnée. Un de mes formateurs en hypnose disait même qu’un bon accompagnement devait être comme de la dentelle intérieure.
Mais pour donner un ordre d’idée, je précise qu’il y a trois grands temps dans une séance d’hypnose :
3/ La conclusion de séance qui ancre les bienfaits de ce qui a été fait pendant la séance.
Comment l’hypnose peut aider quelqu’un de complètement novice et non initié ?
L’hypnose aide toutes les personnes qui malgré leur volonté et leur motivation n’arrivent pas toute seule à évoluer sur une problématique en particulier.
On entend beaucoup parler de l’hypnose pour l’arrêt du tabac ou l’amincissement. Mais j’accompagne surtout des personnes sur des problématiques de traumatisme, de rupture amoureuse, de deuils, de violences, de burn-out, d’angoisse…
L’hypnologue est là pour aider la personne à cerner le blocage en cours et à l’accompagner pas à pas dans sa remise en mouvement.
Être novice ou non initié n’est pas du tout un problème. Je l’ai été moi-même.
L’hypnose c’est vraiment un apprentissage. Je la compare souvent à une forme de pratique sportive ou d’hygiène émotionnelle. Plus on en fait et plus c’est efficace.
Et justement, l’hypnologue est là au début pour transmettre ses outils à la personne qu’elle accompagne. Comme je le disais tout à l’heure, l’autonomie est pour moi une valeur importante dans mon accompagnement. J’ai aussi à cœur d’être la plus pédagogique possible pour rendre la personne la plus autonome sur son changement.
Peut-on pratiquer l’hypnose seul sur soi-même ?
Oui tout à fait. Cette pratique s’appelle l’auto-hypnose.
Car il est vrai que nous n’avons jamais appris à réellement nous servir de notre cerveau et de nos fonctionnements inconscients. L’auto-hypnose est une façon pragmatique d’explorer les capacités et possibilités qui existent en nous, en agissant sur nos paramètres inconscients.
L’auto-hypnose peut alors être vue comme un véritable « manuel » pour se servir de son cerveau, de son imagination, de sa créativité, que ce soit de façon ludique, ou pour agir sur soi et optimiser ses fonctionnements.
Comment s’y mettre ?
Pour s’y mettre, je conseille le programme 100% en ligne « Psychonaute ». C’est une plate-forme riche de plus de 80 heures de vidéos d’explication et des exercices audio d’auto-hypnose pour s’entraîner. Vous avez des thèmes sur les émotions, le travail sur son passé, son sommeil… C’est un programme qui a été créé justement par Kévin Finel, le directeur de l’ARCHE, l’école où je me suis formée.
Si les abonné.es à ta newsletter sont intéressées, voici un lien (affilié) pour profiter gratuitement d’un mois d’essai (au lieu des 7 jours habituels) pour tester la plateforme.
Quels sont ton (tes) futur(s) projet(s) et où peut-on te retrouver pour faire appel à toi ?
Pour me retrouver c’est très simple, rendez-vous sur Instagram via mon compte @echypnose. Si vous souhaitez en savoir davantage sur ma pratique, vous pouvez explorer mon site Internet et mon blog : elsacouteiller.com. Et pour prendre rendez-vous en présentiel ou à distance, rendez-vous sur Doctolib.
Autrement j’ai plusieurs projets à venir comme la création de séances audios d’hypnose que les personnes pourront acheter directement sur mon site Internet. Les premiers thèmes qui sortiront seront autour de la libération émotionnelle, de la gestion d’angoisse et aussi de la connexion à soi.
Les personnes intéressées pourront écouter les séances de chez elles pour commencer à se mettre en mouvement vers leur objectif. Et si elles souhaitent aller encore plus loin, elles pourront prendre rendez-vous pour une séance avec moi.
J’ai aussi un projet de podcast pour faire rentrer les personnes dans les coulisses des cabinets d’hypnose afin de démystifier ce qui se passe en séances et rendre plus concret le travail fait avec l’hypnose.
Je prévois de sortir le premier épisode en décembre.
Merci !
Je ne sais pas pour toi, mais de mon côté il me tarde de découvrir ces séances audio et ce podcast !
J’espère que cette édition t’aura plu, et que l’interview d’Elsa t’aura donné envie d’en savoir plus sur l’hypnose, et pourquoi pas, de t’y mettre…
Merci Judith pour cette interview !