Cet article, je l’ai écrit tout d’abord dans ma tête en plusieurs morceaux sur plusieurs mois. Je reprenais son écriture presque à chaque fois après avoir accompagné une femme violée en séance.
Il vous plonge ainsi dans la réflexion que j’ai (malheureusement) rapidement eu après mon installation en tant qu’hypnologue. Cette réflexion pourrait se résumer ainsi :
« Jamais, je n’aurais pu imaginer accompagner autant de femmes violées ».
Cet article c’est un cri du cœur, un cri de douleurs, un cri de désarroi, un cri d’impuissance. Mais c’est aussi un cri d’espoir qui appelle au changement.
Une hypno en colère
Il y a des soirs, je rentre chez moi et je hurle de rage. Je suis en colère contre cette société patriarcale et contre cette culture du viol que je vois désormais partout.
Depuis que j’ai un enfant, je me force à davantage de prise de recul. J’essaye de laisser « mon travail » au cabinet afin de le préserver. Mais parfois, c’est juste « trop ».
Vous savez, quand vous êtes en première ligne, il y a des récits de vie brisée qui vous prennent à la gorge. Et même si vous êtes formée pour accompagner cela, vous ne pouvez qu’être touchée.
Et d’ailleurs, c’est important de continuer à être touchée quand une femme se confie à moi en séance. Car dans ce cadre sécurisé, elle dépose des couches et des couches de souffrance. Parfois, pour la toute première fois. J’arrêterai mon métier quand justement je ne ressentirai plus rien lors de ces séances-là.
Un article cathartique
Poser ces mots aujourd’hui pour moi c’est vital. C’est comme un article cathartique pour vider ma charge émotionnelle. Car après ces (trop) nombreuses séances où le mot « viol » a été prononcé, je ne peux pas faire comme si c’était normal.
J’ai aussi besoin de vous montrer la réalité de mon métier comme je le vis en 2020. Non je ne reçois pas que pour des séances d’arrêt du tabac ou d’amincissement. C’est tout le contraire.
Mais, cet article aujourd’hui, c’est surtout un moyen à mon échelle pour lutter contre les violences faites aux femmes. Pour que je puisse dire :
« Ce n’est pas normal, ras-le-bol, quand est-ce que ça change ? ».
Un constat amer
Avant d’être hypnologue, jamais je n’aurais pu imaginer accompagner autant de femmes violées et/ou violentées physiquement et/ou psychologiquement. Ja-mais.
Bien-sûr, je me doutais que ça allait arriver de temps en temps. C’est logique puisque l’hypnose sert justement, par exemple, à apaiser les souffrances du passé. C’est également un accompagnement efficace pour se reconstruire après un traumatisme.
Mais jamais, je n’aurais pu imaginer ces proportions…
Cependant, dès ma première année d’activité, le constat amer était là.
Femmes violées et hypnose : une forte demande d’accompagnement
Aujourd’hui, au moins une fois par semaine, j’entends le récit d’une femme ayant subi des violences :
Viol, violence sexuelle/affective/psychologique, rapports non consentis, manipulation toxique, rabaissement pervers, pratiques sexuelles abusives, tentative d’assassinat…
Parfois, ces femmes viennent en séance pour que je les aide. Elles ont besoin d’un coup de pouce pour traverser ce qu’elles ont vécu/ce qu’elles vivent. Elles veulent se reconstruire et à nouveau avancer dans leur vie.
Ainsi, dès le premier contact par téléphone, elle me parle clairement des violences qu’elles ont vécu.
« J’ai pris rendez-vous avec vous car j’ai été violée par mon grand-père quand j’étais enfant et cela me poursuit encore »
« Je subis des violences de la part de mon conjoint et je veux en sortir »
« J’ai été violée il y a deux mois et je veux aller mieux »
L’hypnose est ainsi vue comme une thérapie brève orientée solution. Celle-ci leur permet d’aller (plus) vite dans leur processus de reconstruction. En outre, elle leur permet surtout grâce à une aide extérieure d’accompagner toutes leurs émotions avec l’hypnose.
Dans d’autres cas, l’hypnose est considérée comme un ultime essai pour aller mieux.
« J’ai été violée il y a 20 ans et j’ai tout essayé pour avancer. Mais cela ne veut pas. Il y a un truc en moi qui fait blocage. L’hypnose est mon dernier espoir. »
Prendre le temps de s’apprivoiser
Mais la plupart du temps, les femmes violées, que j’accompagne, ne viennent pas en séance « pour cela » – à la base. Elles viennent pour quelque chose d’autre qui, aux premiers abords, n’a rien à voir…
Amincissement, confiance en soi, arrêt du tabac, difficulté à être en couple…
Ce n’est qu’au détour d’une de mes questions que le récit de ces violences commence à se raconter. Comme s’il leur avait fallu un temps pour qu’on s’apprivoise ensemble. Un temps pour qu’elle me fasse assez confiance. Et/ou un temps pour qu’elle-même se fasse assez confiance pour autoriser cette facette d’elle-même à s’exprimer.
« Je ne l’ai jamais dit à personne. Vous êtes la première à être au courant. »
« C’est la première fois que j’en parle autant »
« J’aime pas trop en parler mais il faut que vous sachiez que … »
« Mes parents ne sont toujours pas au courant »
La demande officielle comme une passerelle pour libérer la parole
Parfois, j’ai aussi la sensation que la demande « officielle » (exemple : un travail sur la confiance en soi) permet à la demande « officieuse » de se formuler (aidez-moi à me reconstruire après ces abus).
Si vous saviez, au début de ma pratique, le nombre de fois où je suis tombée de mon tabouret en accueillant cette parole-là. Car à l’époque je n’étais pas prête.
Et surtout je n’avais pas encore compris, qu’au sein de mon cabinet, j’allais accompagner la réalité derrière ces chiffres :
« Au cours de sa vie, 1 femme sur 26 est violée, 1 sur 7 est agressée sexuellement. »
ENQUÊTE VIRAGE : VIOLS ET AGRESSIONS SEXUELLES EN FRANCE
Je me rappelle de cette séance où une jeune femme était venue à la base pour arrêter de se ronger les ongles … J’étais contente car j’avais tout surpréparé : le déroulé de la séance, l’induction, le processus de changement. TOUT pour qu’elle puisse enfin avoir de beaux ongles.
Au moment de vérifier l’écologie de son changement, je lui ai demandé :
« A quoi ça vous servait jusqu’à maintenant de vous ronger les ongles ? »
Elle m’a répondu les yeux dans le vague, comme si c’était quelque chose en elle qui répondait à sa place :
« A occuper ma bouche pour ne pas parler de ce qui m’est arrivé quand j’avais 6 ans ».
Vous vous doutez bien que j’ai complètement adapté mon accompagnement. Sa demande initial lui a permis d’aborder, en séances, les abus sexuels qu’elle avait subis enfant.
Apprendre à accueillir la parole des femmes violées
Ainsi, au fur et à mesure de ma pratique, j’ai appris à accueillir la parole des femmes violées. Et j’ai surtout appris à m’adapter au cas par cas, à leurs besoins.
Désormais, avec l’expérience, à chaque séance, je suis prête intérieurement. A tout moment, je suis capable de créer le cadre sécurisé nécessaire pour accompagner la personne dans le récit des violences qu’elle a vécues.
« Quand vous me posez cette question, c’est bizarre. Cela me fait penser à ce qui s’est passé quand j’avais 13 ans. Avec cet homme qui m’a violée alors que j’étais en vacances. »
« En fait maintenant que je suis ici, je vois les choses différemment. Je me dis que mon problème aujourd’hui est directement lié à ce qui s’est passé pendant toutes ces années avec mon beau-père. »
Les viols de la « zone grise » : un enfer
Oui la notion de « zone grise » du consentement est un enfer. Vous le savez bien, l’enfer est pavé de bonnes intentions. Si le sujet de la « zone grise » vous intéresse, voici un article hyper complet sur Buzzfeed.
Personnellement, j’ai beaucoup de mal avec cette expression et avec ce qu’elle raconte de notre société. Et de nombreuses femmes qui me parlent de cette zone grise en séances me montrent qu’elles sont empêtrées dans un brouillard de mots pour définir ce qu’elles ont vécu.
– Un viol qui n’était pas vraiment un viol, vous comprenez ?
– Non mais expliquez-moi ce que vous voulez dire.
– J’ai cédé à ses avances mais… je n’ai pas consenti. Mais c’est moi qui ai cédé. Je n’avais pas à céder… Si je n’avais pas cédé, oui là ça aurait été un viol. Mais là j’ai cédé… et en même temps je ne voulais pas.»
Pour moi (je pose ma frontière), la notion de « zone grise » vient souligner :
- l’existence d’un « consentement flou »
- le fait que la femme violée (ou le violeur d’ailleurs) ne VEUT pas OU ne PEUT pas qualifier de viol ce qui s’est passé
Mais « pourquoi » ai-je demandé une fois à une de mes clientes ? Pourquoi vous ne pouvez pas nommer ce rapport non consenti, « un viol » ?
Parce que le mot « viol » ne prend pas en compte « toutes » les circonstance, m’a-t-elle répondu. C’est plus compliqué que cela, a-t-elle ajouté.
Des circonstances « atténuantes » ?
Cette réponse m’a mise sur la voie de ce qu’on pourrait ainsi appeler des « circonstances atténuantes » qui permettrait de définir ce qui s’est passé faisant partie de la zone grise et non d’un viol…
Mais quelles circonstances atténuantes ?
Voici des exemples de phrases que j’ai entendu en séances :
« J’ai pas assez dit non. Je l’ai dit au début mais comme il continuait, j’ai fini par ne plus rien dire. »
« Il aurait fallu que je m’oppose davantage »
« Je ne me suis pas (assez) débattue »
« J’aurais dû crier encore plus fort »
« C’était mon meilleur ami »
« J’ai décidé de moi-même d’aller chez lui »
« J’étais bourrée »
« J’ai flirté avec lui »
« J’aurais dû m’en douter »
« C’était mon conjoint à l’époque »
« C’est mon frère »
« J’ai honte… car j’ai pris du plaisir »
« C’est de ma faute, je n’ai rien dit à mes parents »
Pour moi (je repose ma frontière ici), cette zone grise du consentement, est une sorte d’introjection de la culture du viol. Elle vient déresponsabiliser le violeur et culpabiliser la victime. Car elle donne l’impression que « c’est compliqué » / « c’est pas si simple que ça… ».
En outre, la zone grise vient surtout raconter qu’en 2020 on a encore un gros problème avec ce qu’on imagine être un viol. Car j’ai remarqué que le terme de « zone grise » était très souvent utilisé dans les cas où :
- Ce qu’il s’est passé ne ressemble pas à l’image qu’on se fait du viol. C’est-à-dire « un inconnu, dans la rue, sous la menace d’une arme ».
- La victime connait l’agresseur.
Mais il faut que je vous dise quelque chose d’extrêmement important. Après avoir entendu tous ces récits de viols et de violences à l’encontre des femmes, le viol ce n’est pas qu’être agressée par un inconnu dans la rue. Bien au contraire. Parmi tous mes accompagnements auprès de femmes violées, une seule de ces femmes avaient été violées par un total inconnu dans un parking sous la menace d’une arme. Une seule.
Des premiers mots pour commencer à libérer la parole
Cependant, cette notion de zone grise est utile dans certains cas. Elle aide la personne à poser des premiers mots sur ce qui s’est passé pour elle. Par conséquent, à cet égard, la notion de « zone grise » est importante et est donc à garder.
En effet, elle peut vraiment aider à commencer à libérer la parole en aidant à mettre des mots sur la souffrance. Car rien n’est pire que de manquer de mots pour qualifier sa souffrance.
« Je ne sais pas comment qualifier encore ce qui s’est passé mais voilà j’étais à une soirée il y a deux mois et il y avait ce garçon qui m’a draguée. On a couché ensemble même si moi je voulais pas à la base. Car dès que je l’ai vu, je me suis dit qu’il ne me plaisait pas… »
En séance, à ce stade du travail, je propose à la personne de raconter seulement ce qu’elle souhaite me dire et me partager.
Et petit à petit, quand on reprend les faits les uns après les autres, nous nous retrouvons toutes les deux finalement face à une situation de viol.
Mais je laisse la personne s’approprier les mots qu’elle a envie de poser dessus pour elle-même. Si pour elle, c’est soulageant voire libérateur de finir par en parler comme un viol, tant mieux. Si ce n’est pas le cas, qui suis-je pour la forcer à apposer ce terme sur ce qui s’est passé pour elle ?
Enfance en danger
Il y a une chose aussi que jamais je n’aurais pu imaginer : c’est le nombre de ces personnes violées ou violentées qui l’ont été alors même qu’elles étaient mineures. Et parfois, extrêmement jeunes.
« Ma mère m’a avouée il y a peu que j’ai été violée par mon père à 18 mois »
« J’ai subi pendant toute mon adolescence des attouchements de la part de mon oncle »
« Mon cousin plus âgé m’a forcé à avoir des rapports avec lui alors que j’avais 7 ans »
« Mon frère me demandait de me déshabiller et de me caresser devant lui. J’avais 10 ans. »
Peut-être avez-vous entendu un jour cette statistique effroyable que « 2 enfants par classe en moyenne endurent ce crime familial à huit clos ». Et bien, au cabinet, j’accueille ces enfants devenus adultes et je les aide à se reconstruire.
Mais je suis de plus en plus sidérée par tant de violence contre les enfants. Si j’écris ces lignes aujourd’hui c’est aussi pour vous dire que l’impensable, l’inimaginable existe bel et bien derrière le tabou collectif.
Je ne sais pas si vous avez eu la chance d’aller voir la pièce de théâtre « Les chatouilles » d’Andrea Bescond. J’y suis allée au tout début de mon activité. Cette pièce m’a plongée dans l‘horreur de l’enfance violée et le lent processus de reconstruction qu’il engendre.
Encore aujourd’hui, cette pièce me bouleverse de chagrin. Je me revois applaudir Andrea Bescond de toutes mes forces. J’essayais de lui envoyer tout ce que je pouvais lui transmettre de force, d’amour et de gratitude. Je la remerciais intérieurement pour la confiance qu’elle plaçait en son public chaque soir pour se raconter ainsi.
Dites-vous qu’en séance, c’est exactement l’énergie avec laquelle je vous accompagne quand vous me racontez vos blessures du passé.
« Je ne sais pas si c’est vraiment arrivé mais … »
Cette phrase, je l’ai entendue des dizaines et des dizaines de fois. Et quand j’en parle à des collègues, je me rends compte que je ne suis pas la seule.
« Je ne sais pas si c’est vraiment arrivé mais …
J’ai depuis toujours la sensation, l’impression que j’ai subi quelque chose pendant mon enfance. Mais je ne m’en souviens pas.
Je n’ai aucun élément de preuves ou même aucun élément pouvant indiquer cela. A part une forte sensation interne qui me dit que oui il s’est passé quelque chose quand j’étais enfant.
Je ne sais pas quoi, je n’ai aucun souvenir. Juste cette impression bizarre que je porte depuis toute petite. C’est très fugace mais c’est toujours là.
Ça ressort plus intensément de temps en temps via des sensations de malaise ou de mal-être. Mais sinon, c’est très latent. Toujours là sans être là.
Est-ce que vous pensez que l’hypnose peut faire quelque chose par rapport à cela ? »
Ces premières phrases sont souvent déposées à la va-vite. Comme s’il y avait la peur de trop en dire ou que je vienne interrompre ces propos par une sentence qui dirait :
« Et bien si vous n’avez aucun souvenir c’est qu’il ne s’est rien passé ou pire : que vous vous inventez des choses ma pauvre. »
Mais ma réponse est toujours la même :
« Si une facette de vous a l’impression qu’il s’est passé quelque chose, on peut travailler avec cette facette là et toutes les sensations fugaces qu’elle vous envoie. Je ne suis pas en train de dire qu’il s’est passé forcément quelque chose ou le contraire. Je dis simplement qu’en hypnose on travaille avec ce qui se passe en vous. Et si ça c’est là et bien on peut l’écouter et l’accompagner ensemble. »
Est-ce du transgénérationnel ? Ou de l’inconscient collectif ? Est-ce quelque chose qui s’est passé mais qui a été oublié ? Est-ce encore autre chose ? Qu’importe.
Femmes violées, je suis en colère pour vous
J’aimerais revenir sur le fait que tout cela est ma vision des choses. Et cette vision s’est construite au fur et à mesure de mes accompagnements auprès de femmes violées. Il est important de comprendre que c’est ma manière à moi de témoigner de ce que j’entends en séances. Et par conséquent, de ce que je vois de notre monde aujourd’hui au travers de ma pratique.
Et ce que j’ai vu et ce que je continue à voir ne me plait pas. Cela me met même très en colère. Et cette colère, je la garde précieusement comme un carburant magnifique. Cette colère me permet de prendre la parole aujourd’hui sur ce sujet.
Vous savez, je viens de loin. Mes parents m’ont transmis pendant toute mon enfance que le monde extérieur était dangereux. Dans un sens, ils ont totalement raison ! Le monde extérieur est dangereux. Mais malheureusement le monde intérieur (familial) aussi. On fait comment dans ces cas-là ? Alors cette colère me permet d’aller au-delà de tout cela pour m’exprimer publiquement à ce sujet.
Conclusion : Femmes violées, je vous vois, je vous écoute et je vous crois
Je le fais pour toutes les femmes, les enfants qui ne peuvent pas parler ou qui ne peuvent plus parler. Je m’exprime car je peux le faire. Et surtout pour témoigner afin qu’on commence (enfin) à changer notre vision du viol et des femmes violées. Ainsi, j’espère apporter ma pierre à l’édifice d’un monde qui change.
J’ai l’espoir, la volonté, l’envie profonde que ça change. Et j’espère que toi qui es en train de me lire et qui n’a jamais pu entendre ces mots, je puisse te les dire : je te crois, je te vois, je suis là pour toi.
Et cet article t’est dédié.
—
Mise à jour en date du 14 octobre 2020 :
Je précise que j’ai priorisé ma prise de parole sur les violences faites aux femmes et aux enfants. Mais, il faut que vous sachiez que dans la première version de l’article, j’avais écrit un paragraphe entier sur l‘accompagnement des hommes violés, violentés et celui-ci s’intitulait « Les hommes aussi ».
Cependant, pour une question de cohérence avec mon envie de base qui était de mettre le focus sur la parole des femmes, je l’ai retiré pour le garder pour un article spécifique.
Pour conclure cette mise à jour, je vous laisse avec quelques mots tirés de la première version de ma conclusion :
« J’ai l’espoir, la volonté, l’envie que ça change. Et j’espère que toi qui es en train de me lire et qui n’a jamais pu entendre ces mots, et qui en a besoin, je puisse te les dire : je te crois. Toi qui penses qu’il n’y a pas encore de chemin vers ta résilience, sache que je peux commencer à y croire pour toi. Femmes, cet article vous est dédié.«
Et je vous renvoie à cette vidéo que j’ai publié sur Instagram qui vous explique l’importance de ce qu’on appelle « le travail en aveugle » en hypnose. Un outil souvent indispensable pour des personnes qui ont vécu un traumatisme.
—
Comme d’habitude, je serai ravie d’avoir vos retours au sujet de cet article. Vous pouvez me contacter via cette page là. Sinon, je vous donne rendez-vous directement sur Instagram en commentaires du post de l’article. Et si vous avez aimé l’article, je vous invite à le partager.
[…] écrit un long article à ce sujet. Je vous invite à le retrouver ici. Il récapitule la triste réalité dont j’ai pris conscience durant ces trois premières […]
[…] Le récit de Sophie Fontanel m’a émue en tant que femme bien-sûr mais aussi en tant que thérapeute car il m’a rappelé tout le travail d’accompagnement que je fais en cabinet auprès des femmes victimes d’ab… […]