Dans cet article, je partage avec vous mon bilan de trois ans de cabinet d’hypnose. Je vis ce passage comme l’occasion aussi de faire un bilan de trois ans d’entrepreneuriat et plus globalement un bilan de trois ans de vie.
Car derrière ma casquette d’accompagnante en hypnose, je suis une humaine à la tête de sa propre activité.
Je vous emmène d’abord dans une sorte de rétrospective au travers des coulisses de ces trois ans vécus à 100 à l’heure. Et ensuite, je vous ai listé mes 10 plus grands (ré)apprentissages de ces trois années extraordinaires.
L’heure du bilan
Car à l’heure où j’écris ces lignes, nous sommes le 19 octobre 2020. C’est le jour d’anniversaire de ma toute première séance payée en tant qu’hypnologue en cabinet. En effet, le 19 octobre 2017, je recevais pour la première fois une personne en séance au Centre Sésame à Gare de l’Est.
Je célèbre ainsi trois ans de cabinet et hasard de la vie, ma 1000ème séance. C’est un beau chiffre 1000 pour faire le bilan, n’est-ce pas ?
Pour information, cela représente plus de 400 clientes et clients accompagnés. Plus de 40 avis positifs sur Google Business. Et surtout un sacré paquet d’apprentissages et de souvenirs.
Trois ans, c’est aussi un âge symbolique pour les métiers de l’accompagnement en mieux-être. Au tout début de mon installation, j’ai souvent entendu :
« 3 ans c’est le nombre d’années qu’il faut pour créer sa patientèle » ou encore « Beaucoup de thérapeutes arrêtent l’accompagnement au bout de 3 ans ».
Ce n’est pas vraiment motivant, à part si vous êtes têtue comme moi.
« Presque » 3 ans
En réalité, pour être transparente, cela ne fait pas tout à fait 3 ans … Mais plutôt deux ans et demi. Car ce bilan professionnel met en parallèle un autre bilan beaucoup plus personnel. Je vais vous expliquer pourquoi.
Au tout début de ma pratique, je vivais encore à Paris Gare du Nord, je recevais en consultation jusqu’à tard le soir à Gare de l’Est, je partageais mon espace de travail et mes journées ressemblaient à des trous d’emmental. Je m’en moquais totalement, c’était mes débuts. Je ne me dédiais qu’à cela. C’était génial.
Et à un moment donné, j’ai pris la décision, avec mon compagnon, de quitter Paris pour s’installer en proche banlieue. Nous avions besoin de nous mettre plus au vert pour construire notre prochaine étape : devenir parents. Je suis tombée enceinte et j’ai pris 6 mois de congés maternité. 6 mois off.
Septembre 2019 : un nouvel élan cahin-caha
Quand j’ai redémarré mon activité en septembre 2019, j’ai fait le bilan de mes deux premières années. Il était clair pour moi que le moment était venu de réorganiser ma vie professionnelle. J’ai donc créé mon propre lieu de consultation, je travaille à côté de mon domicile à présent, mes journées sont construites en bloc, je ne travaille plus en soirée, je vais chercher mon fils tous les soirs. Et c’est encore plus génial.
Mais ce nouvel élan n’a pas été/n’est toujours pas sans embûches. Au contraire. Cependant, il est fertile d’apprentissages. Alors, c’est parti pour le bilan de mes 10 plus grands (ré)apprentissages transmis par ces trois ans de cabinet d’hypnose et d’entrepreneuriat.
Bilan de trois ans de cabinet : mes 10 plus grands apprentissages
En trois ans, j’ai appris à :
1/ Travailler sur ma patience
Spoiler alert : c’est un travail toujours en cours …
Patience – sens 1: « Qualité de celui ou celle qui sait attendre calmement, qui supporte les choses avec sang-froid«
J’ai un gros problème avec la patience. Je ne suis pas patiente, mais alors pas du tout. Il faut que ça aille vite tout le temps. Et même quand ça va vite, ce n’est jamais « assez » vite. Je ne sais pas attendre calmement et encore moins supporter les choses avec sang-froid. Vous auriez dû me voir à l’annonce du confinement en mars dernier …
Quand j’ai eu mon diplôme de praticienne en hypnose à l’Arche, il était évident pour moi que j’allais m’installer rapidement. Ainsi, parmi mes consoeurs et confrères de formation, j’ai été l’une des premières à m’installer en cabinet.
Une sorte d’impatience bouillait en moi. J’avais trouvé ma voie. Je ne pouvais pas attendre plus longtemps pour enfin savourer le fait d’avoir trouvé « ma place ». Quel bonheur de se sentir enfin alignée ainsi.
Je me suis dit « C’est bon je suis installée, maintenant, impatience lâche-moi la grappe« . Que nenni.
2/ Me mettre au tempo de « la vie »
Et puis la vie a imposé son (lent) tempo. Les tous premiers temps, il a fallu patienter pour que le bouche-à-oreille se mette en place.
A vrai dire, j’ai eu de la chance car il s’est mis en place rapidement. Mais ça, c’est la Zaza de 2020 qui le dit à la Zaza de 2017. A l’époque, ça n’allait pas assez vite pour moi.
Et puis, quand la vitesse de croisière du cabinet a été (enfin !) atteinte, j’ai voulu quitter le cabinet partagé pour trouver mon lieu à moi. J’ai mis du temps (toujours selon mon échelle de temps) à trouver le lieu idéal.
A nouveau j’étais en pleine crise d’impatience. Il faut dire aussi que je cherchais un local pile au moment des grandes grèves des transports et des gilets jaunes.
Et j’ai fini par trouver un local à Saint-Mandé sur la ligne 1 (automatique), c’était parfait. C’est bon là, maintenant, impatience lâche-moi la grappe enfin ! Que nenni.
Je me suis installée et … j’ai dû tout stopper. Le 4 janvier 2020, l’assistante maternelle de mon fils a eu des problèmes familiaux qui l’ont empêché de poursuivre son activité. Je me suis retrouvée mère au foyer du jour au lendemain. Vous voyez l’expression « freiner des quatre fers » ? C’était exactement cela.
Patience – sens 2 : « Aptitude à persévérer dans une tâche longue »
Au bout de quelques semaines, j’ai pu retrouver une personne formidable pour s’occuper de mon fils. Je retrouvais le chemin du cabinet. Et… le coronavirus est arrivé avec l’annonce du confinement. Et la suite de l’histoire vous la connaissez et elle se poursuit sous nos yeux sidérés …
Quand j’ai préparé ce bilan, un nouvel élément m’a sautée aux yeux. Je dis toujours que je ne suis pas patiente. Mais quand je lis que la patience c’est aussi l’aptitude à persévérer dans une tâche longue, je me dis « Mais meuf, après ces trois années, constate à quel point tu es patiente ! ». Plusieurs fois j’aurais pu laisser tomber mais j’ai persévéré.
En écrivant ces lignes, je fais la paix avec mon impatience car je me rends compte à quel point elle m’a été utile pour sortir à chaque étape de ma zone de confort. En outre, je réalise qu’elle n’est pas antinomique avec une autre forme de patience. Celle qui vient chercher la détermination et le travail de longue haleine fait en silence que tout.e entrepreneur.e connait par coeur.
3/ Trouver mon style par l’expérience et la pratique
Cet apprentissage là est connecté à ce que je vous disais plus haut concernant mon impatience à vouloir tout, tout de suite, maintenant.
Quand vous êtes un.e stagiaire en formation d’hypnose, il n’est pas rare d’entendre :
« C’est vraiment super ce que tu fais. Il ne te reste plus qu’à trouver ton style maintenant ».
Trouver-son-style-maintenant : mission acceptée. Je dois trouver mon style, là tout de suite maintenant. Et c’était parti pour des mois et des mois de recherches et de prises de tête sur « Ouin, ouin, c’est quoi mon style à moi ? ».
Je râlais car je ne trouvais pas de mode d’emploi tout en main. A l’époque, je rêvais d’un « Que sais-je » sur « Comment trouver son style d’accompagnement en hypnose ? ».
Fool me. Ce n’est que très récemment que j’ai compris que ce n’est pas toi qui trouves ton style mais c’est ton style qui te trouve. Et cela passe par l’expérience, le temps et surtout par la pratique. Par conséquent, c’est une histoire qui s’écrit et se réécrit tous les jours.
4/ Sortir de ma croyance « le monde extérieur est dangereux » pour porter ma voix
L’un de mes plus gros apprentissages a été un désapprentissage. J’ai dû calmer une des croyances les plus fortes en moi :
« Le monde extérieur est dangereux ».
Ce point numéro 4 remporte l’award le plus grand de ce bilan.
J’ai dû sortir de cette croyance pour incarner ce dont les gens ont besoin, que cela soit en séances ou via les contenus publiés ici ou sur mes réseaux sociaux. Afin que les personnes qui en ont besoin puissent me trouver, il faut que je sois visible … mais moi j’ai appris qu’être visible, c’était dangereux !
Cela m’a pris du temps, beaucoup de temps pour calmer la peur derrière cette croyance. Et encore aujourd’hui je travaille tous les jours dessus. Je ne peux vraiment pas dire que cette croyance n’est plus en moi. Ce n’est pas vrai.
J’ai accompagné au maximum l’excès de peur vers la sortie. Mais elle est toujours là … car on est d’accord que le monde extérieur est tout de même dangereux non ? (rire jaune) Aujourd’hui, cette croyance est toujours là mais je fais avec, malgré elle.
Le monde extérieur est dangereux ? Quand bien même, j’y vais mais j’ai peur. Je prends quand même la parole sur les réseaux sociaux à l’écrit et en vidéo. Je porte quand même ma voix. Parce que c’est important. Plus important que d’avoir peur.
5/ Mettre mon cadre de travail
Je suis une personne très créative. Cela veut dire que j’ai une grande capacité à partir dans tous les sens. J’ai 5 projets en même temps. Deux autres activités en parallèle (photographe et communicante). C’est merveilleux.
Mais, j’ai dû apprendre à me canaliser pour pouvoir avancer dans le développement de mon activité. Ainsi, j’ai appris à me mettre moi-même un cadre de travail.
En outre, « poser son cadre » en accompagnement en hypnose, c’est primordial. Quand tu es en formation, on te le dit :
« Prends le temps de poser ton cadre pour la séance. Explique-lui ce que tu lui proposes de vivre comme expérience. Veille à lui dire ce que tu attends d’elle et ce qu’elle peut attendre de toi ».
Tu apprends à le faire mais sur le moment, ça te semble artificiel.
Mais une fois diplômée, quand tu es en séances avec quelqu’un qui ne connait ni l’hypnose ni ton métier, tu comprends à quel point c’est vital de poser son cadre d’accompagnement.
Important pour soi en tant que praticienne et important pour la personne accompagnée.
C’est pourquoi, vous me verrez toujours prendre le temps de vous expliquer lors de votre toute première séance avec moi les grandes lignes de l’accompagnement que je vous propose.
C’est aussi pour cela que déjà lors de notre échange téléphonique en amont de cette toute première séance, je vous demande si vous avez eu la possibilité de naviguer sur mon site Internet pour lire ce que je raconte de l’hypnose et de ma pratique.
Et c’est également pourquoi, à chaque nouvelle expérience que je vous propose en séances, je prends le temps de vous expliquer ce qui va se dérouler pour vous. Dans tous ces moments-là, je pose mon cadre.
Car pour moi, il est absolument essentiel que vous puissiez comprendre ce que vous pouvez attendre de moi et de ma pratique. Et ce que j’attends de vous en séances et en dehors des séances.
Souvent quand je sens que je ne suis pas satisfaite du travail fait lors d’une séance, je me rends compte que c’est dû à une erreur de ma part lors du cadrage de la séance.
6/ Prendre soin de moi
Une des formatrices à l’Arche nous avait dit lors de notre stage d’aide à l’installation :
« Attention, soyez à l’écoute de votre santé mentale, émotionnelle et physique. Vous vous embarquez dans une aventure formidable qui est celle de l’accompagnement au mieux-être. Mais sachez qu’en moyenne les personnes qui se dédient à ces métiers-là perdent 5 ans d’espérance de vie. »
Super nouvelle, n’est-ce pas… ?
Alors, prendre soin de moi est devenue une priorité très concrète.
Sommeil, ostéopathie, nutrition, acupuncture, médecine chinoise, fleurs de Bach, auto-hypnose, massage … mais aussi connaître mes priorités, apprendre à dire non, sélectionner encore mieux mes relations, ne plus négocier avec moi-même pour les choses qui ne me conviennent pas, ne pas regarder la télévision, avoir une consommation des réseaux sociaux responsables.
Cela passe aussi par le fait de danser et de chanter dès que possible, une connexion plus forte à la nature, au beau de ce monde, une reliance plus étroite à ma capacité d’émerveillement. Je remercie de tout coeur mon fils qui est l’un des mes profs favoris depuis sa naissance sur ce thème là.
J’essaie ainsi au maximum de prendre soin de moi pour continuer aussi longtemps que possible à prendre soin des autres.
7/ Ne pas tout ramener à la maison
Au tout début de ma pratique, j’ai souvent eu le malheur de trop ramener ce qui s’était passé en séance chez moi. Je le faisais inconsciemment au travers de mes émotions ou de mon énergie.
J‘étais rentrée et en même temps pas vraiment, j‘étais encore en séance avec la personne accompagnée. Ou je continuais à réfléchir aux différentes séances de la journée.
Et puis un jour, je me suis rendue compte que cela ne pouvait pas continuer. Ni pour moi, ni pour mon compagnon. Et sûrement pas pour mon fils désormais.
C’est pourquoi je ne sais pas si un jour je pourrais travailler de chez moi. C’est-à-dire recevoir des personnes dans une pièce dédiée à mon domicile. Sur le papier, cela semble tentant : économie de temps, d’argent, de déplacements…
Cependant, je me rends compte aujourd’hui que mes 20 minutes de trajet le soir me permettent de créer un sas de décompression entre ma dernière séance de la journée et le fait d’aller chercher mon fils à la crèche.
Quand une séance a été intense, je profite de ce temps pour me faire une séance d’auto-hypnose pour ne pas tout ramener à la maison.
En outre, le fait d’avoir un espace de travail dédié pour mes séances me permet de vraiment faire la différence entre ma vie d’accompagnante et ma vie chez moi. En fermant la porte du cabinet, je laisse la Zaza hypno à son bureau pour la retrouver le lendemain matin.
8/ Explorer la transe du praticien
La transe du praticien ou aussi appelée la transe du thérapeute a été souvent décrite comme un état décalé de conscience non pas vécu par la personne accompagnée (hypnotisée) mais par l’hypnotiseur.
Un guide de haute montagne ne peut pas vous guider s’il reste au pied de la montagne. Il grimpe avec vous. C’est la même chose en séance. Je pars avec vous en exploration. Et cela s’appelle la transe du praticien.
Dans cet état décalé de conscience, mon intuition et mon empathie sont renforcées. Je suis également plus sensible aux variations physiques et émotionnelles qui émanent de vous. Mais il se passe tellement de choses au travers de cet état là que cela serait difficile de tout lister.
L’élément le plus tangible c’est que souvent je commence à donner un exemple ou à raconter une histoire sans avoir la moindre idée de ce que je dis. C’est comme si une autre personne était en train de parler à travers moi pour se connecter directement aux processus inconscients de la personne accompagnée. A ce moment-là, j’ai l’impression qu’une facette de moi sait exactement quoi dire en séances pour vous permettre d’avancer.
En tout cas, durant ces trois années d’accompagnement, j’ai pu de plus en plus faire confiance aux informations qui m’étaient envoyées par mes processus inconscients au travers de cette transe du praticien.
9/ Ne pas travailler pour l’autre pour ne pas lui voler sa responsabilité
Et donc pour ne pas lui voler son changement.
Ce numéro 9 a été un apprentissage essentiel. Non pas intellectuellement parlant. Mais cela a été un vrai apprentissage à mettre en pratique dans mes accompagnements.
Ce que je veux dire c’est que c’est facile de comprendre intellectuellement, « en théorie », qu’il ne faut pas travailler à la place de la personne accompagnée. Cela veut dire concrètement qu’il ne faut pas vouloir à la place de l’autre. Votre changement vous appartient. Cela est de votre responsabilité, pas la mienne.
Intellectuellement, on le comprend vite. Mais en pratique, cela peut parfois être plus compliqué. On n’est pas dans des métiers d’accompagnement pour rien. Il y a une vraie soif je pense, chez tous les thérapeutes, de réduire au maximum la souffrance humaine.
Cependant, à trop vouloir que la personne en face change lors de l’accompagnement, c’est le vouloir parfois à sa place. C’est lui voler sa responsabilité sur sa vie, c’est lui voler son changement.
Alors, j’ai appris à élargir le cadre encore plus pour que les personnes puissent se trouver elle. Pour qu’elles puissent ne plus compter sur MA magie à moi mais sur leur magie à elles.
Quitte parfois à les décevoir, quitte parfois à les laisser me détester, pour leur permettre de se positionner pour elle-mêmes. Donne à ton patient ce dont il a besoin, pas ce qu’il te demande.
10/ Me former en continu et travailler avec des paires
On n’a jamais fini d’apprendre. On n’a jamais fini d’évoluer.
En trois ans, j’ai réalisé que la formation en continu est un pilier pour pouvoir rester à jour dans ses connaissances et dans ses compétences.
C’est pourquoi je suis si reconnaissante à l’Arche de permettre à ses stagiaires de faire des « retours » gratuitement. En effet, les diplômés de l’Arche ont la possibilité pendant trois ans de refaire une fois gratuitement chaque module de formation. Cela permet de revoir les apprentissages, d’approfondir certains éléments et surtout d’améliorer sa pratique.
J’ai continué aussi à me former sur des nouvelles compétences : Hypnose conversationnelle, Hypnoclown. Je passe également par un travail personnel important.
Et l’une des choses fondamentales c’est aussi de travailler avec des paires soit au travers de supervisions ou d’intervisions avec des collègues hypnologues. Soit au travers d’un travail en synergie avec des paires de pratiques complémentaires : coachs, psychologues, ostéopathes, praticiennes en fleurs de Bach, acupunctrices…
Dans ce métier, on peut vite se sentir seule. Et cela a été un vrai apprentissage pour moi d’aller chercher le collectif dans ma pratique. Bilan des courses : seul on va plus vite, à plusieurs on va plus loin.
Conclusion
Je pense que vous l’avez senti : dans ce bilan, il y a du professionnel, il y a du personnel. Dans les métiers de l’accompagnement, notre premier outil de travail c’est nous. C’est pourquoi pour moi, la frontière entre les deux est si flou.
J’espère qu’au travers de ce bilan, j’aurais réussi à vous montrer le chemin parcouru en trois ans. C’est très difficile de prendre du recul sur quelque chose qui est si lié au quotidien. Et c’est aussi très difficile de synthétiser trois ans de pratique et trois ans de vie !
Je pense en tout cas vous avoir montré que c’est un métier qui me passionne toujours autant. Et que ce n’est que le début de l’histoire !
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