Catégorie : Outil et Tuto

👉 Aujourd’hui, on va parler de la synergie entre l’hypnose et l’auto-hypnose.

J’ai eu le plaisir d’être contactée par Séverine Duhau, Directrice Marketing de l’Arche fondée par Kevin Finel pour parler d’auto-hypnose. Pour information, l’Arche est l’école où je me suis formée.

📩 Séverine me proposait de raconter mon expérience en tant qu’accompagnante et prescriptrice de Psychonaute dans la dernière newsletter de l’école.

Découvrir l’auto-hypnose grâce à la plateforme Psychonaute

🚀 Pour les personnes qui ne connaitraient pas : Psychonaute c’est LA plateforme pour découvrir l’auto-hypnose et développer ses potentiels inconscients en toute autonomie.

🤕 Et ce mois-ci, Psychonaute met à la Une un thème consacré à l’apaisement de la douleur par l’auto-hypnose. C’est l’occasion de découvrir des outils et des techniques ludiques et pratiques pour prendre soin de soi quand la douleur toque à notre porte.

Ma vision de la synergie entre l’hypnose et l’auto-hypnose dans l’accompagnement

🤝 Vous trouverez ci-dessous les captures d’écran de la newsletter de l’Arche. Elle a été envoyée récemment à la communauté de l’école. J’y partage donc ma vision de la synergie entre l’accompagnement en séances et l’auto-hypnose.

L’auto-hypnose : un relais pour nos séances ensemble

J’accompagne beaucoup de personnes autour des thématiques de la connaissance de soi, de l’écoute des émotions, d’apaisement de vécu traumatique. Sur ces thèmes, l’auto-hypnose est un outil évident pour poursuivre le travail entre les séances. Mais aussi après la fin de l’accompagnement pour permettre à l’accompagné·e de continuer à apprendre à se connaître et à vivre une relation apaisée avec lui-même. Je propose une pratique d’auto-hypnose à mes accompagné·e·s quand je sens qu’ils auraient besoin d’un fil conducteur entre les séances.

Cela rassure certaines personnes d’avoir quelque chose “à faire” pour contribuer au changement qu’elles désirent. Par exemple, avec un exercice pour les aider à infuser le travail fait en séance d’une manière plus proactive.

Autrement, je leur transmets un processus qui va les aider à gérer une situation spécifique de manière plus autonome. Dans ce deuxième cas, on est sur des moments clés de vie : le permis de conduire, une confrontation redoutée avec quelqu’un, prendre l’avion, un examen médical douloureux …

Qu’apporte la pratique de l’auto-hypnose à mes accompagné·e·s ?

L’autonomie ! C’est une valeur très importante pour moi.

Que cela soit personnellement ou professionnellement parlant. Transmettre l’auto-hypnose à mes accompagné·e·s est donc une évidence car c’est un relais essentiel. Comme si, pendant les séances, ils roulaient en vélo avec des petites roues (moi) et qu’ensuite par la pratique de l’auto-hypnose, ils les enlèvent car ils n’en ont plus besoin.

Je considère également que l’auto-hypnose est un excellent tremplin pour donner le goût aux personnes d’être davantage autonome dans leur connaissance d’elle-même. Et aussi dans leur manière de prendre soin d’elles. Cela leur permet de développer leur confiance en leurs ressources intérieures. Et de leur donner un moyen pour mieux communiquer avec elles-mêmes. Et ça c’est beau !

Qu’est ce que cela change dans mes séances lorsque mes accompagné·e·s pratiquent l’auto-hypnose ?

J’ai remarqué que pour les accompagné·e·s qui ont l’habitude de l’auto-hypnose, on gagne en finesse. Car ils ont davantage confiance en leur monde intérieur. Ils ont déjà l’habitude d’accueillir ce qui leur vient en premier et se laissent plus facilement guider par cette orchestration interne. Ils savent aussi davantage ce qui leur parle ou ce qui “fonctionne” le mieux pour eux.

Néanmoins, cela reste de la co-construction car justement s’ils viennent en séance, c’est qu’ils sentent qu’ils ont besoin d’être accompagnés; pour aller au-delà de ce qu’ils arrivent à faire seuls.

Et pour les personnes qui découvrent l’auto-hypnose au cours de l’accompagnement, cela me permet de les rendre plus proactives dans la construction de leur suivi et donc de leur changement. Cela nous permet aussi d’expérimenter davantage et d’aller encore plus loin dans la créativité de chaque séance.

Un mois d’essai gratuit pour découvrir l’auto-hypnose

🙏 Merci à Séverine Duhau et à Kevin Finel pour leur confiance concernant ma pratique. Merci de m’avoir sollicitée pour parler avec passion de l’hypnose et de l’auto-hypnose. Et je les remercie également pour la mise en lumière de mon podcast Accompagnantes au sein de la newsletter de l’école !

⚠ Et si vous voulez tester la plateforme Psychonaute, en tant que praticienne formée à l’Arche et partenaire de Psychonaute, j’ai la possibilité de vous faire bénéficier d’un mois d’essai gratuit (au lieu de 7 jours).

👉 Il vous suffit de cliquer ici : https://psychonaute.org/pages/accueil-partenaire?via=elsa

📅 Ce lien est un lien affilié. Ainsi, seul celui-ci vous permet de bénéficier des 30 jours.

😃 30 jours, cela vous laisse le temps de tester et d’apprendre les bases de l’auto-hypnose et de parcourir quelques thèmes proposés. Vous vous rendrez vite compte de la richesse et de la qualité des contenus.

😘 Bonne exploration !

Il y a quelques semaines, j’ai été contactée par Vanessa de l’équipe de JOONE Paris via mon compte Instagram @echypnose. Vanessa me disait qu’elle suivait mes publications depuis un certain temps. Et qu’elle aimerait échanger avec moi pour me proposer d’écrire un article sur l’hypnose et le sommeil des enfants. Vous pouvez lire l’article ici (lien vers le Joornal). 😄

JOONE Paris, une marque que j’adore

J’ai été très touchée par sa demande ! Car je suis personnellement une fidèle abonnée aux couches JOONE depuis la naissance de mon fils, il y a deux ans. J’adore cette marque. Ce qui est drôle c’est que juste avant de lire le message de Vanessa, je venais de valider ma prochaine livraison de couches pour mon fils. Synchronicité !

Je n’ai jamais eu de soucis avec les couches JOONE et leur système d’abonnement, la qualité est toujours au top. D’ailleurs, c’était hyper important pour moi de trouver des couches de qualité pour mon fils. Je vais vous partager une autre anecdote « drôle ». Vous allez comprendre pourquoi.

Quand j’étais bébé, mes parents ont galéré avec mes couches. Mais vraiment galéré, ils m’en parlent encore de temps en temps, pour vous dire ! J’avais la peau très sensible (la sensibilité, toute une histoire chez moi). Ils avaient testé toutes les couches du monde avant de trouver enfin LA bonne. Cependant, elle était vendue à cette époque-là seulement dans une pharmacie bien particulière.

Mais ça c’était bien avant JOONE Paris. ✅

Le sommeil des enfants : un sujet qui me touche

En outre, le sommeil des enfants c’est vraiment un sujet qui me parle. J’ai connu des périodes difficiles concernant le sommeil de mon fils. 😇 J’ai pris conscience à la naissance de celui-ci que le sommeil c’est juste … vital ! Et j’ai bien compris pourquoi le manque de sommeil est un mécanisme de torture … #mamantraumatisée

De plus, on est bien d’accord qu’un sujet sur le sommeil des enfants n’est pas juste un sujet qui touche les enfants. Mais leurs parents et même toute la structure familiale ou toutes les personnes en contact avec l’enfant. Quand on a un petit ou grand enfant qui n’arrive pas à dormir ou qui dort « mal », c’est toute la structure familiale qui est touchée et qui a besoin d’être accompagnée.

D’ailleurs, c’est souvent un sujet qui « se problématise » en famille et qui se résout en famille aussi. C’est pourquoi lors de notre échange avec Vanessa de l’équipe JOONE, on a pris du temps pour évoquer le sommeil des enfants sous cet angle aussi.

Car c’était important pour moi d’évoquer l’idée que les parents ont besoin d’être aidés pour apprendre ensuite à aider leurs enfants.

Hypnose et sommeil des petits et des grands enfants

Lors de notre échange téléphonique, Vanessa m’a demandée ma vision du sommeil en tant qu’hypnologue. Et je lui ai dit que pour moi, le sommeil était directement lié à trois choses :

1. Comment a été vécue la journée : le sommeil (ou plutôt la transition éveil à sommeil) est le lieu où souvent se rejouent des événements vécus dans la journée et donc la structure des journées est importante à prendre en compte. D’ailleurs, quand j’accompagne des adultes en séances d’hypnose au sujet de troubles de sommeil, nous passons beaucoup de temps à étudier le déroulement des journées tout autant que celui des nuits.
2. La notion de sécurité : le cerveau et le corps peuvent se mettre en mode veille (sommeil) seulement s’ils sentent qu’ils sont en totale sécurité.
3. La pédagogie : dormir c’est inné et en même temps pas du tout ! Certes, le besoin de dormir est 100% inné. Cependant, savoir bien dormir n’est quant à lui pas du tout inné. Il y a un vrai deuil à faire par rapport à cela. Bien dormir, ça s’enseigne et ça s’apprend. Et donc il y a une pédagogie du sommeil à prendre en compte.

Quand on voit le nombre d’adultes que je reçois en séances pour des troubles du sommeil – car ils n’ont jamais appris à bien dormir – on se rend compte à quel point il y a encore du travail de pédagogie à faire sur le sommeil.

Et justement, Vanessa m’a demandée quels seraient mes conseils pour aider les parents à commencer à enseigner à leurs enfants à s’endormir ? Et parmi toutes les idées échangées, nous avons choisi d’écrire l’article autour de ce qu’on appelle en hypnose, « les ancrages » pour aider les enfants (mais pas que les enfants) à trouver le sommeil. 😴

Les ancrages : des exercices simples à mettre en place avec ses enfants

Vous trouverez donc dans l’article du JOORNAL, 5 manières d’accompagner votre enfant vers le sommeil avec l’hypnose et la notion d’ancrage selon son âge.

La technique d’ancrage en hypnose consiste à créer sur-mesure un état émotionnel précis en réponse à une situation physique. C’est une méthode de base de l’hypnothérapie et de l’auto-hypnose.

Dans ce cas « hypnose et sommeil », il s’agit de créer un lien automatique entre un stimulus externe (une présence, un geste, une image) et un état interne (l’endormissement).

Cette technique consiste à effectuer un acte précis pour pouvoir retrouver un état désiré enregistré automatiquement qu’on aura « ancré ». On enseigne donc à l’enfant, à son cerveau et à ses processus inconscients que telle action est liée à tel résultat attendu.

Et ce qui est chouette, c’est qu’on peut lui proposer une base et qu’au fur et à mesure l’enfant se l’approprie et en fait quelque chose d’unique à lui et à son besoin.

Conclusion

J’espère que cet article pourra vous être utile. Vous pouvez le retrouver sur le Joornal (joonal.fr), le blog de la marque JOONE Paris. Un article à partager autour de vous pour toutes les personnes touchées par cette thématique. Merci encore à l’équipe de JOONE Paris pour leur confiance. 🙏 Bonne lecture ! 😃
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Pour information : ce post n’est pas du tout sponsorisé, j’adore juste cette marque et j’ai été très touchée d’être contactée par Vanessa. Merci ! 🙏

J’avais envie de partager avec vous aujourd’hui les 5 podcasts qui colorent ma pratique de praticienne en hypnose. Je me dis que cette liste va peut-être vous aider à découvrir des nouvelles pépites auditives.

J’adore les podcasts. Je trouve qu’ils sont une manière intimiste et efficace d’élargir son univers et de continuer à apprendre. J’aime aussi beaucoup le fait qu’on puisse être dans une forme de mobilité tout en écoutant des podcasts, au contraire d’une vidéo.

En revanche, on peut aussi créer l’espace de ne rien faire, justement pour les écouter. D’ailleurs, cela faisait partie d’un de mes rituels lorsque j’étais en formation à l’Arche. J’allais me poser dans un parc pour écouter un épisode de Transfert – le podcast qui raconte des histoires vraies, excitantes, prenantes, émouvantes, et en creux le monde moderne et ceux qui l’habitent.

Je me laissais embarquer par les histoires intimes des personnes interviewées. J’ai toujours aimé écouter les gens se raconter. Quand je me revois posée dans un des parcs à proximité de l’Arche, je me dis que c’était peut-être aussi comme une forme de préparation à la pratique de mon métier d’hypno.

Je vous laisse découvrir à présent les 5 podcasts qui colorent ma pratique de praticienne en hypnose.

1/ Tracer son propre chemin avec Nouvelle école

Nouvelle Ecole c’était le podcast pour sortir des sentiers battus. Chaque semaine, Antonin Archer discutait pendant plus d’une heure avec les français·e·s les plus inspirant·e·s. Entrepreneur·e·s, artistes et autres passionné·e·s racontaient leur parcours à son micro et ce qui les poussait à tracer leur propre chemin.

Je parle au passé car Antontin Archer a arrêté de produire des nouveaux épisodes à la fin de l’année 2018 pour se consacrer à d’autres projets. Cependant, les épisodes restent en ligne donc si vous ne connaissez pas, vous avez 86 épisodes à glisser dans vos oreilles.

Ce podcast m’a accompagnée dans mes deux premières années d’entrepreneuriat (2017-2018) comme une source d’inspiration pour commencer à tracer ma route à moi.

Je vous conseille avant tout l’épisode 69 avec Roman Frayssinet : « Débrouille-toi ! ». Je l’écoute à nouveau régulièrement. J’aime beaucoup le mindset « test and learn » de Roman Frayssinet et cette idée que la réussite c’est un subtil mélange entre la foi en son projet et beaucoup de travail.

Je trouve que cela résume assez bien ma vision de l’accompagnement en hypnose.

2/ Faire rayonner la sororité avec La Poudre

La Poudre produit par Nouvelles Ecoutes ou juste la base pour moi dans le monde du podcast.

Deux fois par mois, au micro de Lauren Bastide, écrivain·e·s, artistes, chercheur·e·s et militant·e·s se racontent et prennent le pouls des luttes féministes et antiracistes contemporaines.

Cela fait quatre ans que j’écoute La Poudre et je frissonne toujours autant de plaisir et d’émotions quand j’entends le générique puissant du podcast.

C’est très dur de choisir un épisode plus qu’un autre pour vous faire découvrir ce podcast. Mais je crois que j’ai envie de vous parler du numéro 20 avec Sophie Fontanel. Cet épisode m’a beaucoup touchée, surtout le passage à partir de la 18ème minute où Sophie Fontanel raconte l’abus sexuel qu’elle a subie alors qu’elle était encore mineure.

Le récit de Sophie Fontanel m’a émue en tant que femme bien-sûr mais aussi en tant que thérapeute car il m’a rappelé tout le travail d’accompagnement que je fais en cabinet auprès des femmes victimes d’abus sexuels.

3/ Mieux se comprendre avec Emotions

Emotions c’est un podcast produit par Louie Media pour comprendre pourquoi vous ressentez ce que vous ressentez, et d’où viennent les émotions que vous éprouvez.

Cyrielle Bedu vous emmène dans votre jungle émotionnelle intérieure, et vous aide à apprendre à mieux y naviguer grâce à des expert·e·s et des histoires.

Forcément en tant qu’hypno, je considère ce podcast comme une ressource d’utilité publique. Je le conseille pratiquement à tous mes client·e·s. C’est une magnifique porte d’entrée pour apprendre à mieux se comprendre et donc à mieux se connaitre.

Mon épisode préféré c’est celui dédié à la colère : La colère est-elle vraiment mauvaise conseillère ? Non seulement il m’a beaucoup plu mais il m’a même émue.

Pas très étonnant, n’est-ce pas, si vous suivez mon travail et donc mon amour pour la colère.

4/ Se sortir les doigts avec The Rachel Hollis podcast

The Rachel Hollis podcast, comme son nom l’indique, est le podcast de l’américaine Rachel Hollis. Ici, c’est donc un podcast en anglais que je vous propose.

Rachel Hollis est une autrice, une conférencière inspirationnelle et une blogueuse. Cette année a été pour moi une année en mode Rachel Hollis. J’ai lu deux de ses derniers livres : Girl, wash your face et la suite Girl, stop apologizing que j’ai vraiment appréciés. Et j’ai même participé à sa conférence RISE LIVE qu’elle a faite pendant le premier confinement.

Ce que j’aime le plus chez elle c’est son côté brut de pomme et son ambition sans limite. Elle voit grand, voire très grand et elle se donne tous les moyens pour réaliser sa vision. C’est le genre de modèle dont on a besoin quand on est entrepreneure.

Mais, ce podcast est aussi fait pour toutes les personnes qui veulent trouver plus de joie et de sens dans leur vie.

Mon épisode préféré est le numéro 107 celui par lequel je l’ai découverte dû à un heureux hasard : Stop procrastinating!. J’ai tout de suite été happée par son ton rentre-dedans.

5/ Nourrir son humanité avec Wake up Conversations

Anaïs Raoux, directrice de l’école WAKE UP, reçoit les grandes figures humanistes de notre temps dans une interview intimiste, authentique, où sont abordés les grands mystères de la vie.

Etant une QUEEN des conversations existentielles, ce podcast était donc fait pour moi.

Qui sommes-nous ? Quel est le sens de notre existence ? Comment mieux vivre ensemble ? Des auteurs et autrices, philosophes et scientifiques donnent l’espoir de dépasser les difficultés de notre monde moderne.

Mon épisode préféré pour le moment est celui avec l’alchimiste Patrick Burensteinas : Sortir de la prison de fer. Sa manière de jouer avec le sens caché des mots m’a épatée. Il nous guide dans sa manière de voir le monde et nous appelle à l’émerveillement.

Plusieurs fois, cela m’a rappelé ma vision de l’accompagnement en hypnose : être l’alchimiste des émotions et des maux.

Conclusion

J’espère que cette liste vous a plu et vous aura permis de découvrir ou redécouvrir des podcasts. N’hésitez pas à venir sur Instagram me dire quels sont vos podcasts préférés à vous.

Nous pourrions penser que puisque c’est l’été les problèmes fondent avec la hausse des températures. Et en fait pour certaines personnes, pas-du-tout. 

C’est pourquoi, aujourd’hui, j’aimerais partager avec vous 5 conseils pour gérer une crise d’angoisse. Je précise que ce sont mes conseils à moi. Car il n’y a que vous qui pouvez savoir ce qui est le mieux pour vous pendant ces pics émotionnels extrêmes.

Mais de mon expérience, ces 5 conseils m’ont été fort utiles à certaines périodes de ma vie.

J’invite aussi les personnes qui n’ont jamais eu de crise d’angoisse à lire tout de même cet article jusqu’au bout. Car cela pourrait toujours s’avérer utile d’avoir ces quelques conseils en tête si une personne autour de vous en faisait une un jour.

1/ Renoncez à lutter contre vous-même

Vous le sentez quand vous êtes au cœur d’une crise d’angoisse, toute votre énergie plonge. Vous êtes au climax de la tempête. Alors, première chose, gardez au maximum votre énergie et ne luttez pas contre. Travaillez avec elle. C’est paradoxal mais l’idée c’est de plonger avec l’angoisse.

Je vous le dis souvent ici : en hypnose, on travaille avec soi, toutes les parties de soi, pas contre.

Cela me fait penser à ce que ma chiropracteur m’a dit quelques jours après un grave accident de voiture (qui m’a menée d’ailleurs à l’hypnose). Je lui avais expliqué qu’en tant que passagère avant du véhicule, j’avais vu la barrière de sécurité de l’autoroute se rapprocher. Et ainsi, j’avais eu le temps de « me préparer » à l’impact (😂) en tendant tout mon corps et en me cramponnant bien fermement au siège avec la main gauche et à la poignée d’en haut avec la main droite.

Et ma chiro m’a alors répondu que c’était la pire chose à faire et qu’elle comprenait mieux mes douleurs dans tout mon corps. Elle me donna le conseil suivant

« Je ne vous le souhaite pas mais la prochaine fois que vous avez un accident de voiture, faites tout le contraire. Soyez aussi molle qu’une pâte à modeler et laissez faire l’impact ».

2/ Mettez vous contre un mur

Assise.e, debout, qu’importe. Mais contre un mur.

Ce conseil est le plus simple à mettre en place. L’objectif est de vous permettre d’avoir un ancrage kinesthésique, une base du « ici et maintenant ». En effet, quand on est en pleine crise d’angoisse, le moment présent devient un concept plutôt abstrait, n’est-ce pas ?

Vous mettre contre un mur vous permet d’offrir à votre corps une possibilité de se relier avec le truc le plus simple et concret du moment présent. « Mon dos, un mur, là maintenant, tout de suite. » Un mur comme une ancre de bateau au cœur de la tempête.

Double effet kiss cool : le fait d’avoir le dos contre ce mur vous permet de sentir qu’il n’y a rien qui va pouvoir venir vous surprendre par l’arrière. Vous pouvez ainsi vous concentrer seulement sur l’avant, à 180 degrés. Economie d’énergie.

3/ Faites diversion

L’idée c’est de vous sortir de la tempête. Ce n’est pas le moment de commencer à vous demander ou qu’on vous demande :

« Et cette angoisse, elle raconte quoi ? Quel est son message ? ».

Vous ferez cela le moment voulu avec un.e accompagnant.e si vous le souhaitez. Pour le moment, il faut revenir en sécurité physique, émotionnelle et affective.

Optez plutôt pour la diversion. J’utilise une technique en particulier mais il en existe des milliers, à vous de trouver celle qui fonctionne le mieux pour vous-même. Certaines personnes apprécient de compter de 2 en 2, d’autres énumèrent les personnages dans Game of Thrones, d’autres encore listent les étapes de la recette du fondant au chocolat.

Pour ma part, je garde les yeux ouverts et je regarde en face de moi. Et je liste à voix haute si possible :

• 3 choses que je vois – (je prends une grande respiration)
• 3 choses que j’entends – (je prends une grande respiration)
• 3 choses que je sens – (je prends une grande respiration)

Et je fais des boucles.

Cela donne par exemple : chaise, fenêtre, tableau – respiration – souffle, frigo, voiture, respiration – douleur ventre, mains cuisse, dos mur, respiration – bureau, vase, stylo, respiration – et ainsi de suite.

Petit à petit, grâce à ces boucles, vous revenez dans votre expérience immédiate du ici et maintenant. Et le calme refait surface.

4/ Utilisez votre corps

Vous allez utiliser votre corps pour sortir de la crise d’angoisse. Ce quatrième conseil est directement connecté au tout premier : vous utilisez ce qui est déjà là. C’est-à-dire que la tension devient un tremplin pour vous calmer.

Je vous rappelle que les muscles ont trois facultés : se contracter, se relâcher, s’étirer. Pas de contraction sans relâchement, pas de relâchement sans contraction.

Par conséquent, vous allez volontairement sur-contracter une à une les zones de votre corps pour les relâcher dans un deuxième temps. Vous vous accompagnez ainsi vous-même dans votre relâchement. Et vous montrez la voie à suivre à votre corps et à votre esprit.

Par exemple, vous contractez tout votre visage pendant une dizaine de secondes et vous relâchez. Vous passez aux épaules et aux trapèzes en les contractant de toute votre force pendant une dizaine de secondes et vous relâchez. Vos biceps, vos mains, votre ventre … contraction, relâchement.

Je vous invite à accompagner au maximum aussi bien la contraction que le relâchement. Vous pouvez ainsi commencer à mettre des suggestions de calme et d’apaisement dans vos relâchements avec des images par exemple de quelque chose qui se pose, qui atterrit.

5/ Reconnectez-vous au positif

Quand le calme commence à réapparaître, vous pouvez commencer à vous reconnecter au positif pour amplifier la remise en mouvement.

Je vous invite à faire une (ou plusieurs) session de cohérence cardiaque. Vous avez des applications gratuites ou des vidéos sur YouTube qui vous accompagnent pas à pas dans cette respiration très lente (5 secondes d’inspiration, 5 secondes d’expiration).

Je saupoudre une session de cohérence cardiaque avec un exercice de reconnexion à un souvenir heureux. Cela me sert à recharger mes batteries et à m’assurer d’avoir récupéré « mon souffle émotionnel ». Ainsi, je prends le temps de me rappeler un souvenir heureux. Et je m’accompagne pour « faire comme si » j’y étais encore. 

Où était-ce ? Avec qui ? Qu’est-ce qu’il y avait autour de moi ? Les odeurs ? Les goûts ? Les sensations physiques ? Les émotions ressenties sur le moment ? Les voix ? Les sons ? 

Je récupère au maximum le beau et le bon et j’ancre au présent.

6/ Bonus

Pour terminer, j’aimerais vous inviter à ne pas attendre d’avoir des angoisses pour pratiquer ces 5 conseils. Le mieux c’est de vous y exercer quand tout va bien, comme pour vous préparer à gérer une crise d’angoisse. L’idée c’est de préparer des automatismes pour vous aider au maximum le jour où une crise d’angoisse viendra toquer à votre porte.

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J’espère que ces 5 conseils pour gérer une crise d’angoisse vous aura donné des pistes. Ils sont issus de mon expérience personnelle mais aussi professionnelle. 

Ainsi, si vous deviez ne retenir qu’une chose de tout cela, c’est que vous n’êtes pas seul.e. Les crises d’angoisse restent encore un sujet malheureusement tabou. Mais sachez que depuis que j’ai ouvert mon cabinet, je réalise à quel point cela arrive à beaucoup plus de personnes qu’on ne le croit. Alors, ne restez pas seul.e, parlez en à quelqu’un de confiance. Et si vous en ressentez le besoin, je vous invite à vous faire accompagner. 

Je reste comme d’habitude à votre disposition par mail si besoin d’échanger. Au plaisir de vous lire.

Depuis le 11 mai dernier, je reçois en accompagnement de plus en plus de personnes qui se disent marquées par ces deux mois de confinement mais aussi des personnes bouleversées par le déconfinement.

Pour certaines, ces deux périodes sont tout aussi troublantes. Pour d’autres, le confinement a été une période merveilleuse (et tant mieux !) et les choses se sont corsées à partir du déconfinement.

C’est pourquoi dans cet article, je partage avec vous quelques thématiques abordées en séance depuis le début du déconfinement. Et à la toute fin de celui-ci, vous trouverez un exercice à faire pour vous aider dans votre remise en mouvement.

1/ Court-circuit et dépression

Vous l’avez ressenti à votre manière : le confinement a provoqué un arrêt brutal dans nos vies. A contrario, le déconfinement était « censé » nous remettre en mouvement, nous redonner notre liberté en présupposant que tout ceci allait se faire « naturellement ».

Pas si simple … car pour certaines personnes, l’arrêt a été si foudroyant qu’il a provoqué une forme de dépression. Plus rien envie de faire. Un moral -1000. Une énergie mollassonne.

Cette énorme suspension du temps et du quotidien collectif laisse des marques. Nous ne sommes qu’au tout début de notre prise de conscience collective et individuelle de cette période si  particulière. Pour la première fois de l’humanité, nous avons tous freiné en même temps des quatre fers et nous nous sommes mis en suspend. Vous vous rendez bien compte de l’énormité et de la puissance de ce court-circuit total ?

« J’ai l’impression que mon âme est en train d’errer quelque part et que je n’arrive pas à reconnecter les bouts pour redevenir à nouveau l’entité qui vit pleinement,  qui réfléchit, qui créé, qui ressent… Tout une partie de moi s’est complètement disloquée. » 

2/ Dans ma bulle

« Je suis tellement bien dans ma bulle. Vous croyez que c’est grave ? » – ça c’est la question qu’une de mes clientes m’a posée la semaine dernière. Confinement et déconfinement ont été vécus chez elle pratiquement sans aucun contact extérieur – avec bonheur. Et elle se demandait si c’était grave ou pas.

Dans ce cas là, rien d’alarmant car elle semble tout à fait souple sur la question, on est encore dans une « zone de préférence » :

« Je préfère rester dans ma bulle. Mais si je dois faire autrement, je peux toujours le faire ».

Tout est dans le « je peux ». D’autres se sont rendus compte que malgré le déconfinement et l’obligation de sortir de la bulle, le « je peux » n’était plus accessible. Qu’importe les « il faut » ou les « je dois » en face, le « je peux » ne répond plus.

« Je n’arrive plus à prendre le métro » – «  Je ne peux plus aller au travail. » – « Je ne supporte plus aucune contrainte » –  « Je ne peux plus sortir de chez moi. »

Seule la bulle subsiste.

3/ Peur de perdre à nouveau de vue l’essentiel

J’ai reçu également quelques personnes qui sont venues en séance pour que je les aide à consolider les changements qu’elles avaient commencés à mettre en place toute seule. Que cela soit pendant le confinement ou au début du déconfinement, elles ont réussi à initier des nouvelles habitudes beaucoup plus alignées avec ce qu’elles ont envie d’incarner pour elle.

Une meilleure relation de couple, une disponibilité accrue pour leurs enfants, une routine sportive stimulante, un arrêt du tabac …

« Comment garder les nouvelles bonnes habitudes face au raz-de-marée du quotidien qui reprend ses droits ? J’ai peur de me faire à nouveau avaler par moi-même ou par le système. »

4/ La pression de changer de vie

Pour certain.e.s, le confinement a écorché le statu quo précaire de leur quotidien. Ces deux mois ont été vécus comme un face à face troublant et inconfortable avec eux-mêmes provoquant même parfois une remise en question totale de leur vie.

Par conséquent, le déconfinement a sonné l’heure de dresser le bilan de cette remise en question.

Qu’est-ce que je veux maintenant ? Qu’est-ce que je vais changer à présent ? Comment ? Par quoi je commence ?

La fin du statu quo est acquise mais la suite, comment va-t-elle pouvoir se créer ?

Malheureusement, pour les personnes que je reçois en séance, le post-bilan est loin de se faire calmement. Elles le vivent comme un marasme émotionnel et se mettent une pression énorme pour créer leur nouvelle vie.

5/ Les kilos de confinement

Nous en avons toutes et tous vu passé des images concernant le confinement et la prise de poids. Sous couvert d’humour (à mon sens une grossophobie dissimulée), ces images montrent une méconnaissance cruelle de la souffrance de certaines personnes quant à leur relation avec la nourriture.

Ainsi, je reçois des personnes me demandant de l’aide pour perdre les « kilos de confinement ». Elles sont en proie à une culpabilité terrible d’avoir grossi et de s’ « être laissée aller ». Je les entends s’auto-flageller en se reprochant de ne pas avoir été « assez forte pour ne pas manger, pour ne pas grignoter ». Et elles me montrent même parfois un réel dégoût d’elle-même.

« Mais en même temps, ce putain de paquet de cookies à la fin de la journée c’était et c’est encore MON SEUL réconfort. »

En outre, elles se sentent prises au piège de leur relation avec la nourriture. Car malgré la fin du confinement, les mécanismes compulsifs restent. Et s’ajoute à cela, période estivale oblige, l’injonction du « summer body » (que je trouve personnellement à vomir).

6/ Sur les rotules des rotules

En séance, je retrouve également des personnes en post confinement totalement épuisées. Physiquement, psychiquement, moralement, émotionnellement, il n’y a plus personne.

Elles sont vidées alors même qu’on leur demande avec le déconfinement de redémarrer, d’y aller à nouveau à fond, de remettre tout en marche.

« Comment on fait quand on n’a plus aucune ressource en soi ? »

7/ Retour à la normale vs retour à l’anormal

Ces dernières semaines, j’accompagne également des personnes bouleversées par ce qui leur semble un déni général. Pour elles, la crise sanitaire mondiale était/est un signal d’alarme ultime appelant des changements radicaux. Mais elles se sentent prisonnières d’ « une société qui ne comprend pas ».

Pour elles, le déconfinement a sonné la fin de leurs rêves de changements. L’anormal reprend ses droits. Parfois même, elles me confient que, pour elles, c’est pire qu’avant. Cela les plonge dans une anxiété profonde qui les bloque totalement.

« Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? Ça vous fait rien à vous quand vous voyez ces masques et ces gants par terre en ville ou même sur les chemins en forêt ? J’en peux plus. Ça me dépasse totalement. Et je suis juste hyper triste. »

8/ Injonctions contradictoires et manque de sens

J’accompagne plusieurs personnes qui viennent aussi car elles se sentent pressurisées par des injonctions contradictoires qui provoquent en elles un manque de sens profond. Elles ne savent plus qui croire, quoi faire, comment faire.

J’observe en elle des conflits de parties intérieures qui se déchirent entre le besoin de rester prudent.e et une fureur de vivre.

« Tout va bien. Ah oui, vraiment ? On déconfine à bout de bras, pour relancer l’économie, pour relancer la vie. Et en même temps, restons prudents pour protéger cette même vie. Car finalement, nous ne savons toujours rien. La perspective est trouble. Nous naviguons à vue de nez. Je n’en veux pas de cette vie masquée. Je me sens si frustré et en colère. J’en ai assez de ces injonctions contradictoires. Tout ça n’a aucun sens. »

Ou en encore :

« Au bureau, plus personne ne met de masque. Mais on a des panneaux partout pour nous demander de respecter les gestes barrière. Les métros sont à nouveau bondés sur certains horaires et on est tous collé debout car avec une place assise sur deux qui n’est plus disponible, il n’y a pas de place pour tout le monde. J’ai l’impression que le quotidien est comme avant mais en pire… »

9/ Des deuils encore en cours

Et pour finir, il y a tous ces deuils qui restent encore à faire (décès d’un.e proche, licenciement, interruption brutale d’un projet, rupture amoureuse…). Le déconfinement n’a pas effacé la tristesse, la colère ou le dégoût provoqués par le crise sanitaire mondiale et par le confinement.

Justement c’est parce qu’il y a une remise en route générale que certaines personnes viennent me voir car elles se sentent à présent complètement en décalage. Elles observent la vie reprendre son mouvement et elles se sentent spectatrice sur le bas côté.

« Tout le monde semble avoir repris son quotidien à présent. Et en plus avec les vacances d’été qui arrivent, je sens que les personnes ont juste envie de changer d’air  ou d’horizon. Et moi je suis juste là, incapable de décider quoi que ce soit. Car ma vie a perdu son fil, j’ai l’impression de devoir tout recommencer à zéro. Et pour le moment, je n’en ai pas la force ou pas l’envie. »

< Exercice >

Cet exercice a pour objectif de vous aider à vous remettre en mouvement. Il vient écouter les points de tension pour accueillir ce qui a besoin d’être encore accueilli. Mais il tend également à vous mettre dans une perspective d’ « aller vers », de remise en marche en allant chercher le positif de ce qui a été possible pendant le confinement.

A présent, je vous invite à vous mettre si possible au calme. « Calme » veut dire ici dans votre bulle à vous, dans votre espace intérieur. Et prenez de quoi noter.

Première partie

1/ Prenez le temps de prendre une série de 5 grandes inspirations-expirations en vous auto-suggérant que « chaque expiration vous pose de plus en plus sur votre chaise ». Ressentez le souffle qui passe et qui s’en va.

2/ Faites deux colonnes. Dans la première colonne à gauche, écrivez en titre « Ce que le confinement m’a empêché de vivre, de faire, d’être… ». Et listez tout ce qui vous passe par le cœur, l’esprit, les tripes quand vous repensez à ces deux mois de confinement. Restez au maximum présent.e à tous les souvenirs et aux émotions qui vous traversent quand les mots s’inscrivent sur le papier.

3/ Repérez dans la liste l’élément le plus émotionnel pour vous. « Le truc » qui vous touche plus que les autres. Sur un autre papier, déposez tout ce qu’il y a encore besoin de vider concernant cet élément là.

4/ Est-ce de la peur ? De la colère ? De la tristesse ? Du dégoût ? Imaginez que cette émotion est avec vous là tout de suite maintenant et qu’elle peut vous parler. Écoutez-la. Quand vous l’aurez écouté jusqu’au bout, vous commencerez à ressentir quelque chose qui s’apaise en vous. Elle vous aura dit tout ce qu’elle avait à vous dire et elle pourra partir.

Deuxième partie

5/ Dans la deuxième colonne à droite, écrivez à présent en titre « Ce que le confinement m’a permis de vivre, de faire, d’être… ». Et listez tout ce qui vous passe par le cœur, l’esprit, les tripes quand vous repensez à ces deux mois de confinement. Restez à nouveau au maximum présent.e à tous les souvenirs et aux émotions qui vous traversent quand les mots s’inscrivent sur le papier.

6/ Repérez dans la liste l’élément le plus émotionnel pour vous. « Le truc » qui vous touche plus que les autres. Sur un autre papier, déposez tout ce que cet élément vous raconte.

7/ Accueillez les émotions de cet élément. Ressentez tout le positif et rien que le positif. Vous allez prendre à présent une nouvelle série de 5 grandes inspirations et expirations comme pour vous auto-suggérer que « plus le souffle se déploie, plus j’amplifie les émotions agréables » de cet élément là. Comme si vous étiez en train de vous colorier intérieurement de cette énergie là.

8/ Choisissez un geste qui pourra venir ancrer physiquement tout le ressenti agréable que vous êtes en train de déployer là maintenant.

Par exemple, vous pouvez serrer votre poignet gauche avec votre main droite. Et vous auto-suggérez que « mon cerveau avec l’aide de vos processus inconscients est en train d’apprendre que ce geste là est en lien direct avec toutes les sensations et les émotions agréables que je suis en train de ressentir ». Et qu’à chaque fois que vous ferez ce geste là (serrez votre poignet gauche avec votre main droite), vous ressentirez à nouveau toutes ces sensations et émotions agréables.

9/ Sortez de l’expérience en reprenant une série de 5 inspirations et expirations mais cette fois-ci plus dynamiques.

10/ Utilisez à volonté votre ancrage positif, comme un coup de boost réconfortant.

Le mot de la fin

J’espère que cet article aura pu vous faire sentir moins seul.e si cette mise en route générale vous fragilise. Rappelez-vous que ce que nous avons vécu pendant ce printemps 2020 n’est pas du tout anodin. Bien au contraire.

Il va nous falloir nous déconfiner du confinement à notre rythme. Retrouver la vie et que la vie nous retrouve. Et si vous avez besoin d’aide pour y arriver, vous avez le droit de demander de l’aide.

Et j’espère que cet exercice de « déposer-ressentir » vous aura fait du bien. Si vous sentez que pour la première partie, il y a beaucoup d’émotions que vous n’arrivez pas à traverser seul.e, ne forcez pas. Cela veut dire que vous avez besoin d’un coup de pouce d’un.e accompagnant.e et c’est OK.

Je reste à votre disposition pour échanger par mail.  Comme toujours, au plaisir de vous lire.

Aujourd’hui, j’ai envie de partager avec vous une ressource. Elle va vous permettre d’aller encore plus loin dans l’exploration de vous-même et des outils hypnotiques. Il s’agit de la plateforme Psychonaute.

Je vous le dis souvent en séance : une des valeurs au cœur de mon accompagnement c’est l’autonomie. Cette magnifique faculté d’agir librement avec indépendance.

C’est pourquoi j’aime vous décrypter ce que nous faisons en séance. Afin de vous permettre d’apprendre à utiliser par vous-même les outils que nous explorons.   Ainsi, mon intention, quand je vous accompagne, est toujours d’être la plus pédagogue possible.

Vous êtes ainsi acteur et actrice de votre changement.

L’auto-hypnose pour être autonome

Certains d’entre vous, à la fin de votre accompagnement ou à la fin d’un atelier collectif, me disent avoir pris goût à l’hypnose et à l’exploration des états de conscience. Cela me remplit de joie de voir de plus en plus de personnes voulant apprendre à se servir de leur cerveau et de leurs fonctionnements inconscients.

La question qui revient à ce moment-là, c’est comment puis-je continuer seul.e mon chemin d’exploration ? Ma réponse est l’auto-hypnose.

C’est quoi l’auto-hypnose ?

L’auto-hypnose est l’application à soi-même de procédés hypnotiques pour explorer ses états de conscience. Cette pratique vous permet de travailler vos comportements, vos représentations mentales et vos réactions émotionnelles, en toute autonomie.

On n’apprend pas vraiment à se servir de notre cerveau et de nos fonctionnements inconscients. L’auto-hypnose est donc une façon d’y remédier. Et ainsi, sa pratique permet d’explorer seul.e nos capacités et possibilités en agissant sur nos paramètres inconscients.

Il y a plein de manières de s’initier à l’auto-hypnose : avec un praticien en séance, avec des livres, des vidéos, des ateliers et aussi et surtout avec Psychonaute.

Psychonaute : un projet novateur

Kevin Finel, fondateur en 2002 de l’institut de formation l‘ARCHE (Académie de Recherche et Connaissance en Hypnose Ericksonienne), a crée fin 2018 ce projet novateur, 100% en ligne.

Psychonaute est ouvert à toutes les personnes qui veulent explorer leur inconscient. Accessible à tous et à toutes, débutant.e comme confirmé.e, ces cours en ligne qu’il co-anime avec Bruno Surace (Directeur pédagogique de l’ARCHE) et Vincent Hürner (Directeur de l’ARCHE Suisse)  permet à tout le monde de progresser en auto-hypnose.

Des thèmes variés

Sur Psychonaute, vous retrouvez plus de 80 heures de contenu exclusif. Chaque mois, l’équipe de la plateforme met à votre disposition un nouveau thème. Dès aujourd’hui vous pouvez découvrir l’auto-hypnose au travers de thèmes comme « Explorez et gérez vos émotions », « Travaillez sur votre passé », « Réapprenez à dormir », « Explorez vos croyances » … et bien d’autres encore.

Pour les personnes qui découvrent totalement l’hypnose ou l’auto-hypnose, vous avez tout un module qui vous est consacré pour vous accompagner dans votre apprentissage des bases de l’auto-hypnose.

Une communauté d’exploratrices et d’explorateurs

Un autre atout majeur de Psychonaute c’est d’avoir su créer une communauté d’exploratrices et d’explorateurs. En effet, la plateforme est interactive au travers d’un forum dédié, de webinaires, de live, d’ateliers. L’idée est de créer des synergies entre des débutant.e.s et des personnes plus avancées sur le chemin.

Ainsi, vous pouvez facilement faire connaissance avec des personnes qui sont comme vous passionnées par la connaissance des états de conscience non-ordinaires au travers de cet outil qu’est l’auto-hypnose.

Petit cadeau pour vous

En tant que praticienne formée à l’Arche et partenaire de Psychonaute, j’ai la possibilité de vous faire bénéficier d’un mois d’essai gratuit à la plateforme (au lieu de 7 jours).

Cliquez ici pour obtenir un mois d’essai gratuit à Psychonaute

Ce lien est un lien affilié. Ainsi, seul celui-ci vous permet de bénéficier des 30 jours.

30 jours, cela vous laisse le temps de tester et d’apprendre les bases de l’auto-hypnose et de parcourir quelques thèmes proposés. Vous vous rendrez vite compte de la richesse et de la qualité des contenus.

Ainsi, pour ce premier mois vous ne serez pas facturés du montant de l’abonnement. Et si vous ne souhaitez pas poursuivre l’aventure après ces 30 premiers jours, il vous suffit d’envoyer un mail à l’équipe Psychonaute avant la fin de votre période d’essai. Tout simplement.

Je suis moi-même les cours en ligne de la plateforme. Ceux-ci enrichissent mes réflexions et ma pratique d’hypnologue, mais aussi mon quotidien, c’est pourquoi je suis ravie de vous la recommander.

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J’espère que cet article vous aura donné envie de découvrir ce qu’est l’auto-hypnose. C’est vraiment un outil formidable de bien-être et d’exploration.

Avant de conclure, j’aimerais rappeler que si vous ressentez le besoin d’être accompagné.e sur une problématique en particulier et que vous ne vous sentez pas capable de l’explorer de manière autonome, c’est normal. C’est pourquoi les hypnologues sont là pour vous accompagner.

Pour tout vous dire, au quotidien, l’auto-hypnose m’aide à prendre soin de moi. Mais quand j’ai besoin d’être accompagnée pour aller plus loin ou me challenger, je n’hésite pas à faire appel à des consœurs-confrères pour me donner un coup de pouce.

Au plaisir de vous lire et d’échanger comme d’habitude avec vous par mail. Bonne exploration !